Témoignage de Valérie

« Je vous exhorte à prendre courage ; car aucun de vous ne périra » (Actes 27.22).

J’ai grandi dans une famille où l’on avait le sens des valeurs, mais où l’atmosphère était pesante, car maman était maniaco-dépressive. Elle a fait plusieurs tentatives de suicide. Quand j’avais dix-huit ans, un cancer foudroyant l’a emportée en quatre mois.

À la suite de cela, j’étais mal dans ma peau, malheureuse. Comme j’avais soif d’amour, je me suis lancée dans des aventures sentimentales, mais aucune n’a abouti, ce qui n’a fait que me frustrer davantage. J’ai fait à mon tour des tentatives de suicide, mais ce n’étaient que des appels au secours, car je téléphonais ensuite pour demander de l’aide. Je ne voulais pas vraiment mourir ! J’étais juste perdue. Je n’avais pas de raison de vivre.

À cette époque, mon frère a fait la connaissance d’une jeune fille chrétienne qui lui a parlé de sa foi. Il s’est approché de Dieu et à la suite de l’expérience qu’il a faite, il a beaucoup changé. Il était plus joyeux, plus paisible. Cela m’a touchée et lorsqu’il m’a invitée à l’accompagner dans une église évangélique, j’ai accepté volontiers. Très vite, j’ai compris que je devais demander pardon au Seigneur Jésus-Christ pour mes péchés et qu’il était mort pour moi sur la croix.

Toutefois, malgré cette belle expérience, tous mes problèmes n’étaient pas résolus. Il a fallu du temps pour que le Seigneur guérisse totalement mes blessures d’enfance. Des années plus tard, un drame a frappé notre famille : la mort tragique de ma sœur. Peu après, j’ai appris que j’avais un cancer à un stade avancé. Je devais subir deux opérations. Après la première, j’ai pu aller à l’église. Le message portait sur l’apôtre Paul dans la tempête : s’il a dû la traverser, le Seigneur lui a promis que ni lui ni les autres passagers ne périraient. Cette parole a touché mon cœur, et j’ai eu la certitude que je survivrais à ma redoutable maladie.

Et pourtant, après ma deuxième opération, il y a eu de très graves complications. J’ai fait un arrêt cardiaque, j’ai été intubée et plongée dans un coma artificiel. Mon état était désespéré, j’étais perdue aux yeux des médecins, mais les chrétiens priaient pour moi et Dieu a permis que je me rétablisse miraculeusement. Après avoir été incapable de parler, avoir été sous assistance respiratoire, avoir été alimentée par sonde, etc., quel plaisir de retrouver ces joies toutes simples !

Cette rude épreuve m’a beaucoup rapprochée du Seigneur. J’ai appris à lui faire totalement confiance. Moi qui étais très anxieuse par nature, je sais maintenant déposer tous mes fardeaux entre ses mains. La vie avec le Seigneur n’est pas sans nuages, mais il est toujours avec nous, attentif et plein d’amour, et cela change tout !

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